Pédales d’effets vintages ou racks d’effets programmables ? Votre expérience nous intéresse !!!
De la même façon que nous ne jouons pas tous avec le même type de matériel, il y a différentes façons de concevoir la guitare sur scène (et pas que sur scène d’ailleurs…). Certains privilégient le côté « vintage », veulent rester libres de leurs mouvements et enclencher des pédales d’effets du bout du pied, d’autres programment absolument tout pour rester libres de leurs mouvements d’une autre manière. Quelques-uns (les plus vicieux comme moi…) poussent même jusqu’à utiliser un séquenceur… Des méthodes qui ont chacune leurs avantages, leurs inconvénients et leurs limites.
Au tout début….. Il y avait une guitare et un ampli. C’était simple, sans prise de tête… On appuyait sur le bouton ON, on attendait quelques minutes que le grille pain monte en température, on branchait sa pelle et on envoyait le bois... Aujourd’hui, les choses sont un peu plus compliquées. Les avancées technologiques nous ont catapulté dans d’autres sphères. Difficile de concevoir l’ampli et la guitare seuls. Les effets se sont invités à la fête, ils ont envahi les catalogues de jouets, prennent des formes et des prix multiples et en font des tonnes pour coller à nos nouveaux besoins… Vous le savez, je suis personnellement un utilisateur inconditionnel de ces bébêtes depuis la première heure, depuis les meilleurs albums de Floyd, puis ceux de Rush, de Toto et autres monstres… Je ne sais pas jouer sans effets, ils font partie de ma culture guitaristique, au moins autant que l’ampli et la guitare. Bref, certains disent que je ne suis pas un vrai guitariste… Désolé, c’est comme ça, on ne se refait pas…
Pied(s) au plancher…
On commence par une disto ou un overdrive, puis rapidement, se pointent le delay et les effets de modulation, et comme le son n’est toujours pas au rendez vous, on ajoute un compresseur ou un booster, ou plusieurs, il faut alors penser au noise gate pour éviter le pire, puis arrivent une wha et un volume. Et il y a aussi le switch de changement de canal de l’ampli et la télécommande du sèche-linge… Le pedal board est un truc qui se construit petit à petit, au fil du temps, « à l’expérience » diront certains. Et on finit souvent par se retrouver avec une usine à gaz sous les pieds avec des fils partout et des buzzzs dans tous les coins… Oui mais c’est ça, ça sent bon, c’est la vraie guitare avec les snakes qui s’emmêlent et les alims à la c…!!!!!
Le gros avantage du pedal board, c’est qu’on peut choisir chacune des pièces du puzzle indépendamment les unes des autres. Quand on flashe sur une pédale overdrive, hop, on vire l’ancienne et on la remplace par la nouveauté du moment. Le reste ne change pas, le système n’est donc jamais figé. Je dirais même qu’il est en perpétuelle évolution et qu’il ne s’arrête jamais de « bouger ». Car l’offre pléthorique qui inonde le marché juteux des accessoires pour gratteux ne cesse de grandir. Certaines marques étant plus « pointues » dans un domaine particulier, cela permet de sélectionner et d’associer les meilleurs éléments suivant leur utilisation, exactement comme on le fait en hifi quand on est un vrai audiophile. Chaque pédale est bien là physiquement, ce qui permet de « retoucher » le son en live et en direct juste en tournant des boutons qui sont en général en nombre limité et donc assez faciles à appréhender.
Ensuite, il paraît qu’il n’y a qu’avec ça qu’on obtient le son de la mort, celui qui tue les neurones et permet d’avoir les sensations de jeu uniques que procure justement le « direct », avec la guitare dans l’ampli. L’idée étant bien sûr de limiter au maximum l’adjonction d’effets entre la guitare et l’ampli afin de conserver la moelle et l’âme originelle du « bousin »…
Après, il y a le côté sombre… Nous l’avons un peu évoqué, à moins de réussir à se contenter d’un overdrive et d’un delay… on tombe vite dans l’usine à gaz avec des fifils à la papatte en nombre et tous les problèmes qui en découlent. Le marché étant par ailleurs « saturé » (celui-là je ne l’ai pas fait exprès) de marques et de pédales d’effets dans tous les styles, il n’est pas simple de s’y retrouver et de se fixer sur un (des) choix précis. Comme toujours, il faut souvent « acheter pour essayer », ce qui peut finir par coûter, la moindre boite représentant tout de suite un « petit » 150$. Le côté perso « à la carte » des pédales d’effets a donc aussi ses revers : on peut avoir le top en la matière mais du coup le registre sonore est un peu exclusif : avec une pédale, une seule couleur/identité sonore ou quasiment et si on veut plusieurs sons de disto, il faut plusieurs pédales de disto… Et ouais, une MXR ne sonne pas comme une Boss ou une Radial Tonebone…
Pour mon cas personnel, ce qui est rédhibitoire avec les pédales d’effets, c’est l’impossibilité de programmer des sons… S’il y a bien quelques boites sur le marché qui le permettent, elles sont rares et ne correspondent pas forcément aux besoins. Il est vrai que la majorité des gratteux n’utilise que deux ou trois sons mais rien que sur un delay, il y a tellement de possibilités qu’il m’a toujours semblé assez inconcevable de les réduire à une simple pédale d’effets « non programmable ».
La tête dans les étoiles…
Puis il y a le « midi » et toutes ses fantaisies, changer radicalement de son en un clic grâce un seul switch ou avec un pédalier de commande, s’ouvrir aux sons réservés aux claviéristes (je parle bien sûr les synthés guitares qui, il est vrai ne sont pas spécifiquement des « effets »)… Mieux, automatiquement et en USB avec un ordinateur, un séquenceur et des programs changes. Ce n’est plus le même monde mais ça fait réfléchir ! Dans la plupart des cas il faudra oublier les pédales d’effets à moins d’utiliser un patch/routeur midi et on se tournera vers un multi effets en rack ou sous forme de pédalier façon Pod HD ou Boss GT1000…
Dans cette configuration, l’avantage immédiat réside dans la programmation et la multiplicité des sons que l’on pourra se concocter… Beaucoup moins de câbles et donc d’emmerdes, une compacité extrême permettant aussi un transport aisé d’une répète à l’autre ou du « local » au studio. De plus en plus souvent, les multi-effets jouent également le rôle d’interface audio et permettent d’enregistrer directement sans micro avec une facilité déconcertante, ce qui est quand même moins évident avec un ampli et des pédales...
Au chapitre des inconvénients, certains diront qu’on ouvre alors un autre type d’usine à gaz, plutôt d’ordre informatique celle là, ce qui n’est pas faux… et qu’on passera aussi beaucoup plus de temps à chercher des sons et des solutions, qu’à jouer, ce qui n’est pas……. tout à fait faux non plus ! Par ailleurs, beaucoup ne retrouveront pas dans ces systèmes numériques la chaleur des lampes… Là-dessus, et toujours au risque de déclencher des tempêtes, je serai également assez mitigé. Branchez vous dans un Axe FX ou dans un Kemper et on en reparle !
Enfin pour terminer, et je pense que c’est finalement là que je voulais en venir, il y a des moments où la technologie nous entraîne très loin et où la programmation devient quasi incontournable… Lorsqu’on utilise plusieurs usines à gaz les une avec les autres, je pense notamment à un synthé guitare en plus du reste… difficile de sauter sur deux pédaliers en même temps ou de souffler sur les boutons pour faire changer un son… C’est là que le midi devient incontournable, même chez les guitaristes et n’en déplaise aux bûcherons !
Et pour les « solitaires » fana des backing tracks, quand je vous aurai montré avec quelle simplicité on crée un « program change » au sein d’un séquenceur, vous n’aurez plus envie de vous déplacer sans votre Mac. Et même si les ordinateurs sur scène sont toujours regardés de travers, vous les adorerez, j’en fais le pari… Par ailleurs, il existe aujourd’hui sur ce plan d’autres solutions, plus simples. Des logiciels spécifiques fonctionnant sur iPad (ou même sur un téléphone) font le job (encore un prochain test dans les tuyaux…)
Tout cela est passionnant mais finit par devenir hyper chronophage et quelquefois même par prendre le dessus sur le travail de l’instrument lui-même… De plus en plus de guitaristes se disent eux-mêmes victimes de ce manège incessant du changement de matos, c’est la crise de G.A.S… que nous ne manquerons pas non plus d’aborder dans un très prochain article…
Et vous, vous en pensez quoi ? Faites nous part de votre expérience, le pedalboard ? Les racks programmables ? Les deux ensemble ?
@ très bientôt pour de nouvelles aventures !!!
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Pied(s) au plancher…
On commence par une disto ou un overdrive, puis rapidement, se pointent le delay et les effets de modulation, et comme le son n’est toujours pas au rendez vous, on ajoute un compresseur ou un booster, ou plusieurs, il faut alors penser au noise gate pour éviter le pire, puis arrivent une wha et un volume. Et il y a aussi le switch de changement de canal de l’ampli et la télécommande du sèche-linge… Le pedal board est un truc qui se construit petit à petit, au fil du temps, « à l’expérience » diront certains. Et on finit souvent par se retrouver avec une usine à gaz sous les pieds avec des fils partout et des buzzzs dans tous les coins… Oui mais c’est ça, ça sent bon, c’est la vraie guitare avec les snakes qui s’emmêlent et les alims à la c…!!!!!
Le gros avantage du pedal board, c’est qu’on peut choisir chacune des pièces du puzzle indépendamment les unes des autres. Quand on flashe sur une pédale overdrive, hop, on vire l’ancienne et on la remplace par la nouveauté du moment. Le reste ne change pas, le système n’est donc jamais figé. Je dirais même qu’il est en perpétuelle évolution et qu’il ne s’arrête jamais de « bouger ». Car l’offre pléthorique qui inonde le marché juteux des accessoires pour gratteux ne cesse de grandir. Certaines marques étant plus « pointues » dans un domaine particulier, cela permet de sélectionner et d’associer les meilleurs éléments suivant leur utilisation, exactement comme on le fait en hifi quand on est un vrai audiophile. Chaque pédale est bien là physiquement, ce qui permet de « retoucher » le son en live et en direct juste en tournant des boutons qui sont en général en nombre limité et donc assez faciles à appréhender.
Ensuite, il paraît qu’il n’y a qu’avec ça qu’on obtient le son de la mort, celui qui tue les neurones et permet d’avoir les sensations de jeu uniques que procure justement le « direct », avec la guitare dans l’ampli. L’idée étant bien sûr de limiter au maximum l’adjonction d’effets entre la guitare et l’ampli afin de conserver la moelle et l’âme originelle du « bousin »…
Après, il y a le côté sombre… Nous l’avons un peu évoqué, à moins de réussir à se contenter d’un overdrive et d’un delay… on tombe vite dans l’usine à gaz avec des fifils à la papatte en nombre et tous les problèmes qui en découlent. Le marché étant par ailleurs « saturé » (celui-là je ne l’ai pas fait exprès) de marques et de pédales d’effets dans tous les styles, il n’est pas simple de s’y retrouver et de se fixer sur un (des) choix précis. Comme toujours, il faut souvent « acheter pour essayer », ce qui peut finir par coûter, la moindre boite représentant tout de suite un « petit » 150$. Le côté perso « à la carte » des pédales d’effets a donc aussi ses revers : on peut avoir le top en la matière mais du coup le registre sonore est un peu exclusif : avec une pédale, une seule couleur/identité sonore ou quasiment et si on veut plusieurs sons de disto, il faut plusieurs pédales de disto… Et ouais, une MXR ne sonne pas comme une Boss ou une Radial Tonebone…
Pour mon cas personnel, ce qui est rédhibitoire avec les pédales d’effets, c’est l’impossibilité de programmer des sons… S’il y a bien quelques boites sur le marché qui le permettent, elles sont rares et ne correspondent pas forcément aux besoins. Il est vrai que la majorité des gratteux n’utilise que deux ou trois sons mais rien que sur un delay, il y a tellement de possibilités qu’il m’a toujours semblé assez inconcevable de les réduire à une simple pédale d’effets « non programmable ».
La tête dans les étoiles…
Puis il y a le « midi » et toutes ses fantaisies, changer radicalement de son en un clic grâce un seul switch ou avec un pédalier de commande, s’ouvrir aux sons réservés aux claviéristes (je parle bien sûr les synthés guitares qui, il est vrai ne sont pas spécifiquement des « effets »)… Mieux, automatiquement et en USB avec un ordinateur, un séquenceur et des programs changes. Ce n’est plus le même monde mais ça fait réfléchir ! Dans la plupart des cas il faudra oublier les pédales d’effets à moins d’utiliser un patch/routeur midi et on se tournera vers un multi effets en rack ou sous forme de pédalier façon Pod HD ou Boss GT1000…
Dans cette configuration, l’avantage immédiat réside dans la programmation et la multiplicité des sons que l’on pourra se concocter… Beaucoup moins de câbles et donc d’emmerdes, une compacité extrême permettant aussi un transport aisé d’une répète à l’autre ou du « local » au studio. De plus en plus souvent, les multi-effets jouent également le rôle d’interface audio et permettent d’enregistrer directement sans micro avec une facilité déconcertante, ce qui est quand même moins évident avec un ampli et des pédales...
Au chapitre des inconvénients, certains diront qu’on ouvre alors un autre type d’usine à gaz, plutôt d’ordre informatique celle là, ce qui n’est pas faux… et qu’on passera aussi beaucoup plus de temps à chercher des sons et des solutions, qu’à jouer, ce qui n’est pas……. tout à fait faux non plus ! Par ailleurs, beaucoup ne retrouveront pas dans ces systèmes numériques la chaleur des lampes… Là-dessus, et toujours au risque de déclencher des tempêtes, je serai également assez mitigé. Branchez vous dans un Axe FX ou dans un Kemper et on en reparle !
Enfin pour terminer, et je pense que c’est finalement là que je voulais en venir, il y a des moments où la technologie nous entraîne très loin et où la programmation devient quasi incontournable… Lorsqu’on utilise plusieurs usines à gaz les une avec les autres, je pense notamment à un synthé guitare en plus du reste… difficile de sauter sur deux pédaliers en même temps ou de souffler sur les boutons pour faire changer un son… C’est là que le midi devient incontournable, même chez les guitaristes et n’en déplaise aux bûcherons !
Et pour les « solitaires » fana des backing tracks, quand je vous aurai montré avec quelle simplicité on crée un « program change » au sein d’un séquenceur, vous n’aurez plus envie de vous déplacer sans votre Mac. Et même si les ordinateurs sur scène sont toujours regardés de travers, vous les adorerez, j’en fais le pari… Par ailleurs, il existe aujourd’hui sur ce plan d’autres solutions, plus simples. Des logiciels spécifiques fonctionnant sur iPad (ou même sur un téléphone) font le job (encore un prochain test dans les tuyaux…)
Tout cela est passionnant mais finit par devenir hyper chronophage et quelquefois même par prendre le dessus sur le travail de l’instrument lui-même… De plus en plus de guitaristes se disent eux-mêmes victimes de ce manège incessant du changement de matos, c’est la crise de G.A.S… que nous ne manquerons pas non plus d’aborder dans un très prochain article…
Et vous, vous en pensez quoi ? Faites nous part de votre expérience, le pedalboard ? Les racks programmables ? Les deux ensemble ?
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Je m'éclate avec la Radial Tonebone disto !
Fractal Audio Axe FXII, le super mega test audio et video
Kemper Profiling Amplifier, le super test...
Mon cas personnel : j’utilise des effets séparés car ça me parait beaucoup plus simple et abordable. Les rares fois où j’ai voulu utiliser mieux, je n’ai pas réussi à obtenir le son que je voulais. J’ai eu un POD HD 500 et un Digitech dont j’ai oublié le nom, à chaque fois le son me semblait « petit », surtout à fort volume. Je ne suis pas forcément un grand adepte des effets mais j’aurais bien aimé y trouver mon compte pour des raisons de praticité car je joue dans plusieurs groupes et un pédalier aurait été plus pratique pour moi. J’ai entendu ce que tu sors avec le Kemper et j’avaoue que ça m’intéresserait d’essayer même si pour l’instant, je n’ai pas forcément le budget pour. Si quelqu’un à un Kemper du côté de Belfort et veut bien me faire tester ça, j’apporte les bières
Je te conseille en effet d’essayer un Kemper. Si tu cherches un son « roots », ça risque e te plaire. Par contre, ce genre de matos ne se branche pas sur un ampli guitare classique... Il ne faut pas occulter ce paramètre qui est d’une importance énorme. Dans mon article, j’abordais plutôt les effets en tant que tels. Avec le Kemper, on est sur autre chose >>> preamp avec multi effets intégré, ça ne collera pas avec ton ampli guitare, mais je suppose que tu as parcouru le super test et que tu as donc bien noté ce détail...
...C’est d’ailleurs peut-être la raison qui t’a fait renoncer au Pod HD... A voir...
Ca fait longtemps que je me suis convertis au numérique, merci qui ? Merci Dom !!!! Et je ne le regrette pas surtout quand je joue avec d’autres guitariste et que je me rappelle la galère des pédales et des branchements quand c’était moi qui en avait
Je vote pour le numérique, ça fait super longtemps que j'ai revendu toutes mes pédales. Après, j'aimerais bien réessayer un Marshall avec quelques pédales, histoire de voir maintenant que j'ai l'expérience du Kemper.
Personnellement je n'ai jamais réussi à avoir le même grain de son avec un pédalier d'effets. Je précise que je suis plutôt "roots" à la base mais pas non plus fermé à l'utilisation du numérique. Je joue sur un Rivera Chubster, j'ai réduit les effets au plus simple et je trouve que c'est finalement ce qui sonne le mieux. En tout cas, c'est ce qui me correspond : BB preamp pour allumer un peu, Delay Boss DD2, et chorus Dimension D Boss. J'ai aussi une Wha Cry Baby que j'utilise en fait très rarement. Je ne serai pas contre un multieffet pour pouvoir utiliser à la marge des effets disons plus rares, mais à chaque fois que j'ai fait l'expérience, ça a dénaturer le son de l'ampli donc j'avais des effets en + mais un son pourri donc... Dommage. Je suis preneur de toutes les idées qui peuvent circuler dans ce domaine. Encore une fois, je ne suis pas fermé du tout au numérique.
Hello John Doe, deux choses : tu parles de quel multieffets ? Je ne vois pas trop pourquoi le fait de brancher un multieffets de type pédalier ou autre à la place de 3 pédales dénturerait le son de ton ampli. Si tu utilise l'insertion d'effets sur l'ampli, que tu branche un multieffet ou des pédales séparées, a priori ça ne change rien. Donc soit ton branchement ne va pas (si tu branche le multi en façade entre ta guitare et l'ampli par exemple), soit tu as un pb de niveau d'entrée ou de sortie ou un truc dans le genre sur ton multi.
Deuxième truc : j'étais à fond comme toi avant d'écouter et maintenant d'utiliser le Kemper. Je n'ai même plus d'ampli, j'ai tout refourgué et le son est extraordinaire. Ca m'a demandé du temps pour m'y mettre et j'ai passé un certain nombre d'heures dessus mais à l'arrivée, c'est un autre monde. Je te conseille vraiment d'essayer
Pour moi, c’est un Boss GT100. Il était branché dans l’insert effet de l’ampli mais j’avais toujours cette impression désagréable qu’il colorait vraiment le son d’origine et surtout qu’il le dénaturait, moins de grain, moins de patate, bref, pas top. J’ai un pote qui a un Kemper en pédalier et je trouve pas le son génial non plus, mais ce n’est pas un pro donc peut être qu’il faut effectivement passer du temps pour obtenir du bon....
Je confirme il faut du temps pour maîtriser l’appareil et surtout ne pas s’arrêter à la première difficulté mais après c’est vraiment un truc exceptionnel.
Une guitare dans un ampli, y a que ça de vrai !
Je vote Kemper. J'ai tout revendu depuis que j'en ai un !
Tout n’est qu’affaire de goûts mais aussi d’expériences (heureuses ou malheureuses). Je suis de la génération où j’avais un ampli à transistors à l’époque (un Barcus Berry) et avec lequel j’ajoutais des pédales d’effets. Au tout début c’était le rack avec pédalier Ibanez UE 400. Je m’en suis séparé car les Switchs du pédalier se « barraient en couilles » au bout d’une année d’utilisation. Vient ensuite les pédales BOSS de l’époque : SD1 (Overdrive), DD3 (Digital Delay), CH1 (Chorus) et ensuite une BF3. Ajoutant également une pédale de volume Ernie Ball (qui m’a fortement déçu sur sa fiabilité et la petite ficelle qui se détériore très rapidement par rapport au prix de cet outil). C’était mon set jusqu’en 1989. Puis lors d’un concert au Jazz Club à Dunkerque je suis scotché par Nguyen Lee qui arrive avec le Rack ADA MP1 et les sons fabuleux qu’il en sort. Alors je quitte mes pédales et investi sur ce Rack Fabuleux (et hyper solide. Je l’ai même revendu à 3 fois le prix de son achat, c’est dire !!!) avec en Rack d’effet le Digitech DSP 256. Le paradis…. Mouais sauf lorsqu’on change de programme/preset toutes les queues d’effets sont brutalement coupées au lieu du bon vieux set en pédales au sol. Mais je trouve des artifices et je pars sur cette configuration parce que j’ai le Son et SURTOUT parce que j’ai les Racks en face des yeux pour programmer ; alors qu’avec les pédales vous vous baissez à tout bout de champ. Voir des artistes de renoms se baisser 15 fois sur scène pour bidouiller leurs pédales et faire la gueule par ce que ce n’est pas encore ça, ça fait vraiment nul à chier…
Petite anecdote, je me souviens d’avoir vu sur scène Allan Holdsworth (en 1988) avec 2 Fly Cases de 16 unités de Racks chacun et complètement remplis avec une sacrée table de mixage et ne sortir que 2 voire 3 sons distincts seulement durant tout le concert. Mais il faut lui reconnaître qu’il a toujours eu un Son extraordinaire en overdrive et aussi ses accords clean dignes des synthés de l’époque. Et puis si vous regardez sa dernière configuration avant son voyage pour rejoindre Jimi Hendrix et autres, notre ami n’avait que 6 pédales Yamaha Magic Stomp, soit un virage à 180°. Mais à 60 et 70 ans on n’a plus la même énergie pour transporter des Fy Cases et Amplis Marshall qui pèsent leurs putains de poids !!! Sauf si vous avez un service de Roadies qui vous trimbale votre matos sur scènes et à chaque concert.
Pour en revenir à mon sujet, j’ai découvert au début du XXIème siècle à la fois Line 6 pour les préamplis et les premiers Racks TC Electronic et Lexicon (ceux qui sont bon marché et non pas les très chers). Donc je poursuis ce petit chemin avec un Fly Case de 4 unités maxi avec un ampli QSC et deux enceintes Electro Voice SX 300… Ceci depuis plus de 20 ans. Par contre les Racks ont évolués avec le temps et dernièrement avec l’âge (et oui je deviens vieux et j’ai du mal à me baisser) je pense sincèrement à changer de config et de passer vers des pédales mais sur pupitres pour les réglages avec un pédalier au sol. Comme quoi et lorsqu’on réfléchi bien on se rend compte que ce cher Allan avait évolué aussi dans le sens de l’efficacité sur scène, lors des voyages et surtout avec l’âge.
J’ai fait l’acquisition du Fractal FM3 dernièrement et c’est une pédale fabuleuse !!! OK on passe du temps à construire ses Sons, il y a des potards partout et même 100 fois plus sur le logiciel d’édition… Mais c’est un outil redoutable. Il n’est pas parfait et aurait besoin d’un renouveau de facilité d’utilisation comme le Quad Cortex (écran Touch-Screen) mais il dépasse largement les simulations de Line 6 : il n’y a pas photo !
Mais comme je le disais depuis le début : tout n’est affaire que de goûts et d’expériences sinon de choix personnel. Rien de plus.
Je partage ton avis Phil. J’ai eu un peu le même parcours avec l’un des tous premiers Ibanez UE 405. C’est ce rack qui m’a immédiatement « converti » aux effets et surtout aux delays sans lesquels je ne sais pas faire grand chose. Il y a effectivement un moment où on a envie (ou besoin…) de revenir à l’essentiel et de circonscrire les usines à gaz. Pour moi qui suis un fervent adepte des guitares synthés, le challenge est difficile mais je ne désespère pas de parvenir (enfin…) à la config de mes rêves. Je suis en train de « virer » tous les pédaliers, racks et autres preamps pour passer au tout informatique. Il y a une démarche très « dense » à intégrer mais les résultats sont assez extraordinaires. Quand j’aurai vraiment finalisé mon affaire, je publierai un article et on pourra « échanger » sur le sujet. En attendant, si tu veux te faire dresser les cheveux sur la tÊte, je te conseille de tester les softs Neural DSP. Ils proposent une période de test sans engagement de 14 jours. Commence par le « Archetype Nolly », et si tu as le temps, téléchargé aussi le « Tim Henson » qui dispose d’un harmoniseur absolument fabuleux. Pour ce qui concerne les synthés, je m’éloigne de plus en plus de Roland/Boss. J’ai été très déçu par le SY 1000 qui pour moi n’apporte rien de très différent et significatif par rapport au VG99 et GR55 qui commencent à sérieusement dater. Je m’oriente plutôt vers la solution Fishman avec le Triple Play, qui permet d’attaquer les synthés virtuels dont des monuments comme Omnisphere qui sont à des kilomètres de Roland… La difficulté reste d’utiliser tout ça sur scène même si du coup, le volume de matos est considérablement réduit puisque tout est dans mon Mac Book… On reparle de tout ça très bientôt !
Je viens de télécharger le Nolly. Dom tu vas encore me faire péter ma tirelire, c’est effectivement assez monstrueux et surtout super simple, pas de fioritures, le son direct sans prise de tête. Je poursuis et j’aurai sûrement des questions car je suis pas un pro de la carte son… :-)