Dieu est mort
Je savais qu’il était malade depuis plusieurs années. Je savais que c’était grave et que le pronostic vital était engagé… Mais quand la nouvelle officielle est tombée hier soir, j’ai pris une grande claque, une claque monumentale à dire vrai, un peu la même que celle que je reçus le 10 février 1978 à la sortie du premier opus de Van Halen, qui laissa à l’époque plus d’un guitariste sur le c…..
C’était la grande époque, celle des tiffs longs et des perfectos, des premières binouzes, des clopes qui tournent de mains en bouches, des Gibson, des Fender et des Marshall 3 content. Eddie mit d’ailleurs tout le monde d’accord en se pointant le sourire béat armé d’une Strat démolie avec un manche d’Explorer, scotchée, pansée de tous les bouts avec un seul micro et un vibrato martien sonnant comme jamais personne n’avait imaginé qu’une guitare pouvait sonner… La grande époque oui, assurément, celle où on investissait les quelques francs que l’on ne gagnait pas dans des albums vinyles, avec une « vraie » pochette en grand format et des photos à l’intérieur… On l’a écouté ce Van Halen « First », tellement de fois que l’on finissait par voir au travers à force d’y graver le diamant de la cellule Sure qui nous transportait dans une autre dimension.
Tout a été dit sur « Eddie » mais je veux ici le célébrer comme il se doit, même si c’est une fois de plus et que ça ne le fera pas revenir… Même si ce petit site de guitare n’a qu’à bien se tenir face à ce géant qui a changé le monde, en tout cas mon monde à moi, le jour où j’ai entendu « Eruption » pour la première fois. Je ne suis pas sûr que l’on mesure bien à quel point il a révolutionné la planète guitare… Que ce soit techniquement, mélodiquement, rock’n rollment… Je n’ose imaginer cette planète sans lui. Qu’auraient bien pu inventer des Randy Rhoads, des Steve Vai, des Satriani ? Quelques babioles sans doute, ils l’ont fait d’ailleurs à leur mesure, mais c’était sur la base du ciment d’Eddie, avec les bases du son d’Eddie, de sa créativité, de son génie. Ses doigts sont dans tous les doigts des stars du genre, de très près ou de plus loin mais sans aucun doute, ils y sont.
Evidemment, ces crétins de radios et de télévisions sont allés chercher « Jump » sans se préoccuper du reste et sans peut-être même savoir qu’au démarrage, Eddie était quand même un peu un guitariste… Bref, les 30 secondes de chorus dans Jump en disent déjà long sur le personnage mais il y avait pourtant de quoi faire dans la discographie de Dieu pour « allumer le feu » autrement… Ces putains de cierges nous enfument déjà assez la vie que nous avons encore, nous, pauvres vivants.
L’émotion est grande, monumentale autant que la claque je vous dis…
Je vais devoir désormais composer sans toi. Je ferai de mon mieux pour ne pas « écorcher » tes plans lorsque j’oserai m’y frotter. Je taperai sur les cases comme je pourrai, avec les larmes au fond des yeux, mais c’est sûr qu’à chaque note, je penserai à toi.
Keep on Runnin’With The Devil grand maître !!!
C’était la grande époque, celle des tiffs longs et des perfectos, des premières binouzes, des clopes qui tournent de mains en bouches, des Gibson, des Fender et des Marshall 3 content. Eddie mit d’ailleurs tout le monde d’accord en se pointant le sourire béat armé d’une Strat démolie avec un manche d’Explorer, scotchée, pansée de tous les bouts avec un seul micro et un vibrato martien sonnant comme jamais personne n’avait imaginé qu’une guitare pouvait sonner… La grande époque oui, assurément, celle où on investissait les quelques francs que l’on ne gagnait pas dans des albums vinyles, avec une « vraie » pochette en grand format et des photos à l’intérieur… On l’a écouté ce Van Halen « First », tellement de fois que l’on finissait par voir au travers à force d’y graver le diamant de la cellule Sure qui nous transportait dans une autre dimension.
Tout a été dit sur « Eddie » mais je veux ici le célébrer comme il se doit, même si c’est une fois de plus et que ça ne le fera pas revenir… Même si ce petit site de guitare n’a qu’à bien se tenir face à ce géant qui a changé le monde, en tout cas mon monde à moi, le jour où j’ai entendu « Eruption » pour la première fois. Je ne suis pas sûr que l’on mesure bien à quel point il a révolutionné la planète guitare… Que ce soit techniquement, mélodiquement, rock’n rollment… Je n’ose imaginer cette planète sans lui. Qu’auraient bien pu inventer des Randy Rhoads, des Steve Vai, des Satriani ? Quelques babioles sans doute, ils l’ont fait d’ailleurs à leur mesure, mais c’était sur la base du ciment d’Eddie, avec les bases du son d’Eddie, de sa créativité, de son génie. Ses doigts sont dans tous les doigts des stars du genre, de très près ou de plus loin mais sans aucun doute, ils y sont.
Evidemment, ces crétins de radios et de télévisions sont allés chercher « Jump » sans se préoccuper du reste et sans peut-être même savoir qu’au démarrage, Eddie était quand même un peu un guitariste… Bref, les 30 secondes de chorus dans Jump en disent déjà long sur le personnage mais il y avait pourtant de quoi faire dans la discographie de Dieu pour « allumer le feu » autrement… Ces putains de cierges nous enfument déjà assez la vie que nous avons encore, nous, pauvres vivants.
L’émotion est grande, monumentale autant que la claque je vous dis…
Je vais devoir désormais composer sans toi. Je ferai de mon mieux pour ne pas « écorcher » tes plans lorsque j’oserai m’y frotter. Je taperai sur les cases comme je pourrai, avec les larmes au fond des yeux, mais c’est sûr qu’à chaque note, je penserai à toi.
Keep on Runnin’With The Devil grand maître !!!
...Non, il est immortel
Je n’ai jamais été fan de VH mais je dois quand même admettre qu’il a révolutionné la 6 cordes et ça avec un grand panache car il ne s’est jamais pris pour Dieu justement. Alors RIP Mr Eddie !!!
Ce fut l'une des plus grandes découverte de 1978. J'avais écouté et découvert Eruption qui était le générique de l'émission FeedBack sur France Inter juste après Loup Garou avec Patrice Blanc-Francard (qui est l'initiateur de tas d'émissions de musique dans les années 70 : Point Chaud, Chorus...). Bref ! Une claque dans la gueule que je n'avais jamais connue.
Certes, Ted Templeman est derrière les manettes et ils leur à fallu toute une semaine entière pour s'entrainer et enregistrer les parties vocales comme des choeurs... ça on a tendance à l'oublier. Mais c'est 3 choses: un Producteur d'enfer, des jeunes talents et surtout une putain de diffusion à travaers le monde via la Warner... Car il ne faut surtout pas oublier mes amis:
C'est la Diffusion qui fait l'évènement, jamais l'inverse !
Bisous de Philou
Après plusieurs semaines de deuil... J'avoue que j'ai toujours du mal à réaliser. Sans vraiment m'en rendre compte, je note que ce mec avait pris une très grande place dans ma vie de guitariste. Il n'y a souvent que quand les gens disparaissent que l'on s'aperçoit de la place qu'ils occupaient justement. Chaque fois que je reprends les armes, il n'en sait rien, mais je pense à lui...